Depuis le 15ième siècle les pères chartreux gardent jalousement la recette de cet élixir mythique et mystérieux, issu de la macération et de la distillation de 130 plantes différentes. La recette ancestrale n’est à ce jour connue que des trois moines liquoristes responsables des assemblages.
Surconsommé en France jusqu’à la fin du 18ème siècle, cette liqueur a la réputation sulfureuse de faire couler beaucoup d’encre. Longtemps prohibée et accusée (à tort) de rendre fous ses consommateurs, elle est à nouveau autorisée depuis le milieu du 20ème siècle. Cette liqueur de plantes se consomme selon un rituel ancestral et codifié.
Les anisés sont composés de produits naturels : essences d’anis, racines de réglisse, angélique, coriandre, fenouil et d’autres plantes. Aujourd’hui, ce sont des apéritifs à base d’alcool constitués de plantes anisées. Ils peuvent titrer de 40° à 45 ° d’alcool. Selon les pays, ils portent des noms différents. En France on l’appellera Pastis, au Liban,Arak, en Grèce ,Ouzo, en Turquie, Raki, en Italie, Sambuca, en Hollande, Kummel.